Toiture et revêtements écoresponsables
Le toit n’est plus étanche aux intempéries ou le revêtement de la toiture est trop usé ? Le revêtement extérieur de la maison est abîmé ou il a mal vieilli ? C’est l’occasion d’améliorer l’enveloppe de la maison en choisissant des produits durables et respectueux de l’environnement !
Les meilleurs choix de revêtements extérieurs et de toiture traverseront les modes, demanderont peu d’entretien et seront résistants pour limiter l’utilisation de ressources. Rénover l’enveloppe de la maison entraîne aussi d’autres bénéfices tangibles comme l’amélioration de l’isolation thermique et de l’étanchéité, de même que la réduction des effets d’îlot de chaleur.
Trucs et conseils
Le code de construction et les règlements d’urbanisme des villes fournissent des balises aux projets de rénovation, des règles de sécurité jusqu’aux choix esthétiques. Il faut s’assurer que les projets respectent ce code et ces règlements, sans quoi la municipalité pourrait exiger qu’un nouveau revêtement soit enlevé, générant ainsi inutilement des déchets et une perte d’argent.
Voici nos recommandations :
Plusieurs municipalités réglementent le choix des matériaux utilisés pour le recouvrement extérieur des maisons. Par exemple, un pourcentage de maçonnerie peut être exigé sur la façade ou sur la totalité du bâtiment.
Si vous habitez une maison reconnue pour son patrimoine architectural, certaines règles spécifiques pourraient également s’appliquer à l’ensemble du projet de rénovation ou à certains éléments seulement, par exemple les corniches.
Les revêtements de murs extérieurs protègent les maisons des intempéries. Les meilleurs choix du point de vue environnemental contribueront à réduire le gaspillage des ressources, par exemple en favorisant la foresterie durable. Par ailleurs, certains choix seront plus appropriés pour améliorer l’efficacité énergétique de la maison, ce qui se traduira par des économies d’énergie.
Voici nos recommandations :
Les revêtements de bois ont une durée de vie de 30 ans et plus. Le bois présente une grande résistance aux chocs et est recyclable. Avec l’exposition au soleil, le bois non traité se décolorera toutefois en devenant gris avec le temps. Privilégier le bois local, transformé dans la région et si possible provenant de forêts certifiées.
Les revêtements en fibre de bois aggloméré imitent la texture du bois, sont offerts dans une variété de couleurs et peuvent être teints ou peints. Ils présentent souvent un haut pourcentage de contenu recyclé, ce qui contribue à réduire le gaspillage de ressources. Cependant, ils sont vulnérables aux cassures et à l’humidité. Leur durée de vie prévue est d’environ 25 ans. Privilégier le bois local, transformé dans la région et si possible provenant de forêts certifiées.
La maçonnerie, soit les briques et les blocs, est résistante à l’usure et a une longue durée de vie (plus de 100 ans) comparativement aux autres produits. Elle peut inclure du contenu recyclé (à privilégier), en plus d’être recyclable ou réutilisable. Sa production requiert beaucoup d’énergie et génère d’importantes quantités de GES, mais ces impacts peuvent être amortis sur une longue période en choisissant des produits de qualité. Comme l’élévation de murs de maçonnerie est complexe et que le mortier peut se désagréger s’il est mal appliqué, il conviendra de recourir aux services d’un spécialiste. Il s’agit généralement de l’option la plus coûteuse.
Les revêtements métalliques, généralement du profilé d’aluminium ou d’acier émaillé, ont une longue durée de vie (40 ans et plus) et présentent habituellement des contenus recyclés en plus d’être recyclables. L’acier possède une plus grande résistance aux chocs que l’aluminium, mais ni l’un ni l’autre n’a de valeur isolante. Comparativement aux autres matières, la fabrication des métaux nécessite d’importantes quantités d’énergie et, conséquemment, constitue une importante source de GES. Il convient donc de choisir des produits de qualité qui dureront longtemps pour amortir leurs impacts.
Les revêtements de fibrociment ont une durée de vie de plus de 40 ans. Ils sont faciles d’entretien et peuvent être teints ou peints. On optera pour des panneaux de fibrociment qui contiennent des ajouts cimentaires afin de réduire les émissions de GES associées à la production de ciment Portland. Ces matières industrielles récupérées, qui contribuent à la qualité des produits, comprennent la cendre volante (sous-produit de la combustion du charbon) et la fumée de silice (résidus des fours utilisés dans la production d’alliages de silicium). Pour éviter les problèmes liés à l’installation il contient de suivre les recommandations du fabricant.
Les revêtements de stuc (ou enduit acrylique) ont une durée de vie de 25 ans ou plus et présentent des propriétés isolantes. Le stuc est cependant sensible aux variations de température, aux mouvements de charpente et aux infiltrations d’eau. Il est donc important de suivre les recommandations du fabricant pour la bonne installation du produit. Pour le stuc de ciment, opter pour des produits qui contiennent des ajouts cimentaires permet de réduire les émissions de GES associées à la production de ciment Portland. Ces matières industrielles récupérées, qui contribuent à la qualité des produits, comprennent la cendre volante (sous-produit de la combustion du charbon) et la fumée de silice (résidus des fours utilisés dans la production d’alliages de silicium).
Les revêtements de vinyle sont parmi les moins coûteux et ils ont une longue durée de vie (40 ans ou plus). Fabriqués à partir de ressources non renouvelables, ils peuvent contenir de la matière recyclée. Par contre, ils peuvent se décolorer, les joints sont peu étanches à l’air et ils sont vulnérables aux chocs et aux écarts de température. Il convient d’utiliser des produits de vinyle de qualité pour éviter leur remplacement prématuré et donc le gaspillage de ressources. Limiter l’utilisation de produits de vinyle protège la santé humaine, car le vinyle peut émettre des COV et d’autres polluants toxiques lors de sa production, de son utilisation, de son enfouissement ou de son exposition au feu.
Produire et utiliser de l’énergie provenant de sources renouvelables est certainement un geste qui permet de diminuer de façon significative l’empreinte environnementale d’une habitation en réduisant les émissions de GES. Même si les frais d’acquisition et d’installation de tels systèmes peuvent être élevés pour les propriétaires résidentiels, il convient de considérer le rendement de l’investissement à plus long terme.
Voici nos recommandations :
Les modules photovoltaïques produisent de l’électricité en courant continu qui doit être transformé en courant alternatif pour les usages résidentiels et qui peut être stocké dans des batteries pour en maximiser l’utilisation. L’installation des panneaux et des composantes électriques de ces systèmes nécessite une expertise pointue et il conviendra de s’informer adéquatement et de bien définir ses besoins avant d’entreprendre un tel projet. L’installation de modules photovoltaïques est toutefois un projet rarement rentable pour une résidence canadienne et bien souvent insuffisant pour combler tous les besoins d’une famille moyenne. On l’utilise alors comme système d’appoint et pour diminuer la dépendance aux services publics (autonomie énergétique).
Les panneaux solaires thermiques captent la chaleur du soleil pour la transmettre à un liquide caloporteur qui circule dans des tuyaux et qui réchauffera à son tour l’eau du chauffe-eau et/ou de la piscine. Cette solution, tout comme les panneaux photovoltaïques, ne sont pas rentables au Canada considérant le prix des équipements encore très élevé.
Intégrer la production d’énergie renouvelable à un bâtiment neuf ou existant est toujours la dernière mesure à mettre en œuvre. Il faudra auparavant améliorer l’efficacité énergétique du bâtiment et de ses composantes. Diminuer la consommation d’énergie par l’amélioration de l’enveloppe est toujours à privilégier.
Puisque les toits en pente moyenne ou forte ne contribuent pas de façon significative à créer des îlots de chaleur en été, la réduction des impacts environnementaux des revêtements passe avant tout par une diminution du gaspillage des ressources en choisissant des produits de qualité, résistants au vent, au gel et aux intempéries, qui traverseront les années.
Voici nos recommandations :
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On trouve maintenant sur le marché des tuiles faites de plastique recyclé ou de pneus recyclés et de chanvre. Elles présentent un bon rapport qualité-prix et sont généralement garanties 50 ans. Ce type de revêtement permet de valoriser les plastiques ou les pneus en fin de vie et de réduire ainsi le gaspillage de ressources.
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Les bardeaux de bois pour la toiture ont une durée de vie de 30 ans et plus, ils présentent une grande résistance aux chocs et ils sont recyclables. Il est préférable de choisir un produit de qualité, comme le cèdre gradé A (meilleure qualité, sans nœuds ou avec peu d’imperfections) : ce bois résiste suffisamment à l’humidité pour être installé sur un toit. Avec l’exposition au soleil, le bois non traité se décolorera toutefois en devenant gris avec le temps. Privilégiez le bois local, transformé dans la région et si possible provenant de forêts certifiées.
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Les métaux comme l’acier et l’aluminium sont recyclables et peuvent contenir jusqu’à 95 % de matière recyclée. Ces caractéristiques et leur longue durée de vie (50 ans et plus) contribuent à réduire le gaspillage de ressources. Certains métaux comme l’acier sont cependant vulnérables à la corrosion, spécialement lorsqu’ils sont exposés à l’air salin. Privilégiez des bardeaux d’aluminium homologués ENERGY STAR® et les revêtements d’acier à couleur claire à des produits ordinaires : en réfléchissant la chaleur du soleil en été, ils peuvent diminuer la consommation d’énergie pour la climatisation et ainsi réduire les émissions de GES.
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Les tuiles de béton ont une longue durée de vie (50 ans et plus) et elles peuvent être recyclées en agrégats en fin de vie. Elles sont résistantes aux intempéries, aux pluies acides et au feu. Leur production requiert toutefois beaucoup d’énergie et génère une quantité importante de GES. On optera donc pour des produits présentant des contenus recyclés et contenant des ajouts cimentaires afin de réduire les émissions de GES associées à la production de ciment Portland. Les tuiles de béton sont coûteuses et la structure du toit doit souvent être renforcée lors de rénovations pour supporter leur poids additionnel.
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Peu coûteux, le bardeau d’asphalte est offert dans une grande variété de couleurs. Comme sa durée de vie varie de 15 à 30 ans, il est important de sélectionner le produit offrant la meilleure qualité possible pour éviter les remplacements rapides et ainsi réduire le gaspillage de ressources non renouvelables. Comme sa durée de vie est courte, c’est le choix le moins écologique sur le marché. De plus, il convient de respecter les recommandations du fabricant pour l’installation afin que la garantie du produit soit valide.
Les toits plats et les toits de faible pente contribuent à la formation d’îlots de chaleur en été, phénomène causé par les surfaces noires ou foncées qui accumulent l’énergie du soleil. Ces effets de serre localisés augmentent la température de l’air de plusieurs degrés. Le simple fait d’installer des matériaux blancs ou de couleur pâle permet de limiter les impacts sur la santé humaine et d’économiser de l’énergie liée à la climatisation, ce qui contribue à réduire les émissions de GES.
Voici nos recommandations :
Les membranes élastomères sont des membranes de bitume modifié à l’élastomère (polymère flexible). Leur durée de vie est d’environ 21 ans au Canada ; les produits de qualité bien installés durent plus longtemps. Privilégiez les membranes blanches, car elles diminuent l’effet d’îlots de chaleur et la chaleur transmise au bâtiment en été, ce qui permet de réduire la consommation d’énergie liée à la climatisation.
Les toits verts, ou toits végétalisés, lorsqu’ils sont bien installés, représentent une option écoresponsable pour plusieurs raisons : ils minimisent les impacts sur la santé humaine en diminuant l’effet d’îlots de chaleur, ils favorisent la biodiversité, ils réduisent la pollution de l’eau de ruissellement et ils améliorent parfois l’isolation du toit, ce qui réduit la consommation d’énergie liée au chauffage et à la climatisation. Toutefois, la plupart du temps, la charpente de maisons existantes doit être considérablement renforcée pour supporter le poids additionnel, ce qui peut entraîner des coûts élevés. Ces toits nécessitent un entretien régulier et, parfois, de l’irrigation.
Les membranes d’asphalte multicouches sont composées de plusieurs couches de feutre saturé d’asphalte dont la dernière est recouverte de gravier. Économiques, elles sont largement utilisées, mais moins écologiques que d’autres produits puisqu’elles sont fabriquées à partir de ressources non renouvelables et ne sont pas recyclables. La durée de vie de ces membranes (de 15 à 20 ans en moyenne) dépend de la qualité de l’installation. Utilisez du gravier blanc plutôt que gris : cela réduira l’effet d’îlots de chaleur et la chaleur transmise aux combles en été.
Le saviez-vous ?
La protection apportée au toit par une couverture végétale augmente son espérance de vie, qui atteint de 30 à 40 ans, comparativement aux 15 à 20 ans habituels.
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